#EuroSIMA Family : ISPO souligne l’influence de notre industrie sur le cycle de l’eau
Interdépendance et influence des équipements de sports de plein air sur le cycle de l’eau
ISPO est reconnu comme un leader mondial dans l’organisation de salons pour l’industrie outdoor & action sports, offrant une plateforme pour les innovations et les échanges sur les défis futurs de notre secteur. Dans l’un des derniers articles d’ISPO, rédigé par Aude Penouty, la gestion de l’eau est abordée comme un enjeu crucial pour les marques outdoor, surtout dans le contexte actuel de changement climatique.
« Fonctionnement des hydrosystèmes, eutrophisation de l’eau, impact sur la biodiversité, fonte des glaciers, neige artificielle pour pouvoir pratiquer les sports d’hiver… Les systèmes de la pratique et de la fabrication des équipements de sport de plein air sont dépendants et influents sur les cycles de l’eau. » Extrait de l’article
Les marques Outdoor, les glaciers et le cycle de l’eau
“D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments.” Extrait de l’Objectif du Développement Durable des Nations unies
L’article d’Aude met en lumière comment les entreprises de l’outdoor abordent la gestion de l’eau, en intégrant des technologies éco-responsables et en adoptant des pratiques qui minimisent leur impact environnemental. Il souligne l’importance de protéger les ressources en eau pour maintenir les écosystèmes qui soutiennent non seulement la biodiversité mais aussi les activités de plein air. Les glaciers, en particulier, sont mis en avant comme des indicateurs clés de l’impact écologique des pratiques industrielles et des changements climatiques.
« Il y a d’abord un décalage dans la perception du cycle de l’eau. Une étude internationale menée en 2019 a analysé plus de 500 schémas et représentations du cycle de l’eau. Dans 98% des cas, on ne représente pas les interactions des activités humaines, en particulier la pollution et le changement climatique, sur le grand cycle de l’eau…” Charlène Descollonges, Ingénieure hydrologue, auteur de “l’eau Fake or not”
>> Un article très complet à retrouver ici !
Un coup d’œil aux sujets pointus abordés dans cet article :
- A la source
- Le choix de l’écoresponsabilité
- L’impact du choix
- Les conséquences possibles de l’inaction
- Que risquent les marques ?
- Du glacier à la vague, les sentinelles du climat.
- Contribuer et s’adapter
“On place souvent le curseur au mauvais endroit et on imagine que les éco-gestes suffisent en temps de sécheresse. On a besoin d’avoir une vision d’ensemble pour choisir des actions pertinentes et efficaces, à la fois pour enrayer la crise climatique et pour ralentir ce cycle de l’eau que l’on a accéléré par l’urbanisation, l’agriculture intensive, la canalisation des rivières, la déforestation ou la culture intensive de bois” Charlène Descollonges
“J’ai la chance de travailler au chevet des glaciers, les changements que j’y observe sont considérables. Retrait des glaciers, changement de comportement, perte immense de glace… Ces changements nous paraissent lointains alors qu’ils impactent nos réserves en eau douce, et l’élévation du niveau des mers. Nous sommes tous concernés par la fonte des glaces.” Heidi Sevestre, glaciologue, documentariste et exploratrice, spécialiste des glaciers et des explorations polaires.
« Avec la réglementation CSRD dès 2024, les entreprises devront travailler sur leur rapport de double matérialité. En 2025 les entreprises européennes de plus 500 employés et 50 millions de chiffre d’affaires sur 2024, seront dans l’obligation de publier leur rapport extra financiers. Dans l’analyse de la matérialité d’impact, il y l’évaluation des ressources en eau utilisées pour la production. Les conséquences de cette consommation, dont l’impact sur la qualité des ressources marines, le changement climatique, la pollution ou la biodiversité font partie des scopes d’évaluation d’impact de la catégorie environnement. » extrait de l’article.
Sujet complémentaire à découvrir :
Microfibres dangereuses – Comment l’industrie Outdoor peut-elle stopper la déferlante de plastique ? L’économie circulaire, les produits sans plastique, les innovations durables et la protection des mers et autres eaux font partie des thèmes les plus importants du secteur des activités de plein air. Et ils tournent tous autour d’une problématique centrale : l’utilisation des matières plastiques.
Synergies entre ISPO et EuroSIMA
Les efforts d’ISPO pour promouvoir des pratiques durables dans l’industrie du sport alignent étroitement avec les objectifs de EuroSIMA, qui vise également à soutenir le développement durable au sein de ses entreprises membres. Les synergies entre ISPO et EuroSIMA peuvent renforcer ces initiatives stratégiques, particulièrement à l’occasion d’événements tels que « OutDoor by ISPO ». Cet événement constitue une excellente occasion pour les membres de EuroSIMA de s’inspirer de bonnes pratiques et de s’engager dans des discussions essentielles pour l’évolution de nos sports et de la gestion environnementale.
>> Rendez-vous ici pour en savoir plus sur cet évènement